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Les merveilles de la technologie moderne dont les racines remontent aux années 1950

12 septembre '22

Un historien publie un livre sur l’ère atomique belge

La Belgique est un acteur majeur sur la scène nucléaire mondiale. Comment a-t-elle obtenu ce rôle principal ? Les lecteurs le découvriront dans l’ouvrage Vers un avenir durable. Ce tout nouveau livre raconte le début de l’ère atomique belge et la naissance du centre d’étude nucléaire SCK CEN en particulier. L’auteur Geert Vanpaemel nous relate cette histoire sur fond de changements politiques et sociaux. Un regard jeté sur le passé qui nous projette vers l’avenir.

SCK CEN - boeklancering (FR)

Les premières centrales nucléaires commerciales ont fait leur entrée dans le paysage énergétique belge dans les années 1970. Mais les graines qui ont donné naissance à cette révolution technologique avaient été plantées des décennies plus tôt. Vers un avenir durable ramène cette histoire à la vie. « Le professeur Geert Vanpaemel, l’auteur du livre, emmène le lecteur dans un fascinant voyage historique. En 240 pages, il raconte comment la découverte d’un riche filon d’uranium au Congo belge a rassemblé des physiciens et ingénieurs du monde entier pour explorer le potentiel de l’atome. À notre époque, les technologies nucléaires nous fournissent de l’énergie et guérissent les patients atteints d’un cancer », explique Michèle Coeck, directrice de la SCK CEN Academy.

Le monde doit ces merveilles technologiques à la Belgique et au centre d’étude de l’énergie nucléaire SCK CEN en particulier. « Après la guerre, la Belgique a acquis un savoir-faire nucléaire dans les applications pacifiques. Pierre Ryckmans, gouverneur général du Congo belge, a insisté pour que les initiatives de recherche nucléaire soient regroupées en un seul centre de connaissances. En joignant ses forces, la Belgique a pu enregistrer des progrès plus rapidement, au service de la société », raconte l’historien et l’auteur Geert Vanpaemel. Ce centre de connaissances est apparu en 1952. C’est à ce moment-là que l’actuel SCK CEN a vu le jour.

« Le SCK CEN était à la source de l'énergie nucléaire en Belgique et donc de l'innovation technologique. Dans les décennies qui ont suivi, nous avons continué dans notre quête d’amélioration et d’innovation permanente, mais dans un large éventail de domaines. Aujourd’hui, l’atome prouve son utilité dans la production durable d’électricité, l’exploration spatiale et la lutte mondiale contre le cancer », déclare Michèle Coeck.

À l’occasion des 70 ans du SCK CEN

À l’occasion des 70 ans du SCK CEN, l’auteur Geert Vanpaemel, la maison d’édition Acco Learn et le SCK CEN lancent le livre Vers un avenir durable. « Je suis fier d’avoir pu immortaliser dans un ouvrage la naissance du centre d’étude, son impact sur la société et son évolution fulgurante », confie l’auteur. Vers un avenir durable se lit comme un voyage dans le temps, stimulé par un désir constant d’innover technologiquement. L’écrivain situe cet esprit pionnier dans un contexte politique plus large et sur fond d’opinion publique changeante. Le livre est disponible en trois langues. Il est à retrouver chez l’éditeur Acco Learn ou dans des boutiques en ligne, comme De Standaard Boekhandel.

En 240 pages, l’historien Geert Vanpaemel raconte comment la découverte d’un riche filon d’uranium au Congo belge a rassemblé des physiciens et ingénieurs du monde entier pour explorer le potentiel de l’atome. À notre époque, les technologies nucléaires nous fournissent de l’énergie et guérissent les patients atteints d’un cancer.
Michèle Coeck

Une position privilégiée

Pourquoi la Belgique a-t-elle eu accès à ce savoir-faire nucléaire unique ? La Belgique occupait une position privilégiée à travers le monde grâce à sa mine d'uranium au Congo belge. Cette mine a été découverte le 10 avril 1915, lorsque le géologue britannique Robert Rich Sharp s’est accidentellement tailladé le talon dans le riche filon d’uranium. Le site a été nommé Shinkolobwe. Peu d’écho a été donné à cette découverte jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, lorsque les programmes d’armement nucléaire ont vu le jour et pour lesquels des minerais d’uranium rare étaient nécessaires. Les États-Unis ont eu Shinkolobwe en ligne de mire. À la fin de la guerre, les États-Unis et le Royaume-Uni ont reçu des droits de préemption sur tous les minerais uranifères du Congo. En échange, la Belgique a eu accès au savoir-faire nucléaire non militaire.

SCK CEN - Boeklancering Op weg naar een duurzame toekomst (2022)

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VERS UN AVENIR DURABLE
Le Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire à Mol (1952-2022)

Geert Vanpaemel
Acco Learn, 240 pages, 24,95 €

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