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Des assemblages de combustible faiblement enrichis ont passé le test avec brio !

31 mars '23

Vendredi dernier, le 24 mars, les chercheurs nucléaires du SCK CEN ont assisté, les yeux écarquillés et le souffle coupé, au déchargement du réacteur de recherche BR2. Trois assemblages de combustible d'essai contenant de l'uranium faiblement enrichi sont sortis du cœur du réacteur, où ils sont restés pendant soixante jours. Ils avaient servi pour la première fois de combustible au réacteur de recherche belge. Et ils l'ont fait avec brio. Les résultats positifs d'aujourd'hui le démontrent.

SCK CEN - BR2 - laagverrijkte splijtstofstaven (2023)

« Après chaque cycle, nous vérifions minutieusement tous les assemblages de combustible. Nous sommes curieux des résultats, mais nous nous attendons à ce que les assemblages de combustibles d'essai restent intacts, comme lors des précédents essais de démonstration, même à haute puissance », déclarait Jared Wight, coordinateur du projet, vendredi dernier. Et ses attentes ont été satisfaites, puisque des résultats positifs ont été enregistrés aujourd'hui. « Nous pouvons confirmer que les assemblages de combustible ont passé le test et que nous pouvons poursuivre le trajet de développement comme prévu. » Au total, les assemblages de combustible d'essai sont restés dans le cœur du réacteur pendant soixante jours. « Après cette période, le "travail le plus difficile" est derrière eux », explique Jared Wight.

SCK CEN - BR2 - laagverrijkte splijtstofstaven (2023)

Suite de l'étude

Qu'est-ce qui est prévu maintenant ? Après deux cycles de réacteur, ces assemblages de combustible d'essai continueront à suivre le cycle du combustible nucléaire BR2 typique. Ensuite, deux des trois assemblages de combustible seront acheminés vers un laboratoire spécialisé du SCK CEN. Là, des chercheurs les inspecteront en détail et les soumettront à des tests approfondis. « Ces tests doivent nous fournir les détails et la validation des hypothèses concernant les paramètres nécessaires à notre analyse de sûreté », a déclaré Steven Van Dyck, directeur du BR2. Le troisième crayon de combustible d'essai peut rester dans le cœur du réacteur pendant un certain temps encore. « Cela nous permet de vérifier en détail si nos modèles informatiques simulent correctement le comportement de la matière fissile. Cette certitude est importante pour la gestion sûre du réacteur, une fois que nous passerons complètement à l'uranium faiblement enrichi. »

Dossier de sûreté

Tout cela alimentera le dossier de sûreté de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN). Cette autorité de régulation nucléaire belge doit donner son aval à un futur changement de combustible.

Pourquoi changer de combustible nucléaire et pourquoi ce changement revêt-il une importance mondiale ?

Découvrez-le ici.

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