Statut des projets
Plusieurs domaines de recherche, un objectif clair
Des projets comme guide stratégique
Le SCK CEN a été fondé dans les années 50 pour étudier les applications de l’énergie nucléaire. Depuis, nous avons étendu nos connaissances à un large éventail de domaines de recherche et de projets. Chacun d’entre eux se concentre sur l’international et sur l’avenir. MYRRHA, NURA et RECUMO sont les principaux projets du SCK CEN, avec lesquels il veut faire une différence significative dans un avenir proche et lointain. Il est grand temps de faire le point sur l’avancement de ces projets.
NURA
Expertise : OK ! Équipements : doublement OK !
À l’heure actuelle, un quart de tous les radio-isotopes médicaux au monde entament leur périple au SCK CEN. Ce chiffre va considérablement augmenter à l’avenir. Avec NURA, son programme de recherche sur le cancer fondé en 2018, le SCK CEN va accélérer la lutte contre le cancer. « Avec NURA, l’objectif est de découvrir le potentiel inexploré des radio-isotopes, tant de manière indépendante qu’en tant que société de recherche contractuelle (CRO - Contract Research Organization) », explique Dennis Elema, chef du projet. Pensez par exemple aux radio-isotopes tels que l’actinium 225, le terbium 161 et le samarium 153. Pour parvenir à réaliser ces ambitions, des équipements appropriés sont tout aussi importants que les connaissances et l’expertise. Depuis 2020, le SCK CEN dispose d’un scanner U-SPECT CT de la marque MILabs. Son installation marque une nouvelle étape du projet NURA. « Désormais, nos recherches sur le cancer peuvent réellement démarrer. Grâce au scanner, nous pourrons cartographier l’impact et le parcours de radio-isotopes très prometteurs et approfondir en permanence nos connaissances des procédés radiopharmaceutiques. »
MYRRHA
D’exclusivité en exclusivité : MYRRHA fonce vers la nouvelle phase de développement
Le SCK CEN travaille d’arrache-pied à la construction de MYRRHA, le premier réacteur de recherche nucléaire au monde piloté par accélérateur de particules. La construction de MYRRHA est divisée en plusieurs phases. Pendant la phase 1, nous construisons MINERVA, l’accélérateur de particules d’une énergie pouvant atteindre 100 mégaélectronvolts (MeV). En 2020, cette phase a enregistré des progrès remarquables. Au cours de l’été, nos chercheurs ont réussi à accélérer pour la première fois un faisceau de protons dans le quadripôle radiofréquence (RFQ) qui vient d’être connecté. À peine six mois plus tard, ils ont atteint un niveau supérieur. Pour la première fois, le RFQ a émis un faisceau de protons aux conditions exactes requises pour piloter l’accélérateur de particules. « Nous avons travaillé six ans pour atteindre cette étape. Cette percée est le résultat de coopérations internationales », se réjouit Hamid Aït Abderrahim, directeur du projet MYRRHA et directeur général adjoint du SCK CEN.
RECUMO
La construction de RECUMO approche
En 2020, le SCK CEN a introduit une demande d’extension d’une installation nucléaire existante sur son site. Cette extension est nécessaire à la bonne exécution du projet RECUMO. Avec ce projet, le SCK CEN et son homologue, l’Institut national des radioéléments (IRE), poursuivent leur coopération de longue date. Le SCK CEN convertira les résidus radioactifs, qui subsistent après la production de radio-isotopes médicaux, en uranium faiblement enrichi et les purifiera. « Les matériaux de haute qualité que nous récupérerons pourront de nouveau être utilisés comme combustibles pour les réacteurs de recherche ou comme cibles pour la production de radio-isotopes. Ainsi, nous garantissons la sécurité d’approvisionnement de ceux-ci », raconte Eric van Walle, directeur général du SCK CEN. L’année prochaine, en 2021, l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) se prononcera sur le permis d’exploitation et la Région flamande sur le permis environnemental. « Dès que nous aurons le feu vert, nous pourrons commencer ! »
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