Skip to main content

Le coronavirus n'a pas eu raison du SCK CEN

Le SCK CEN est demeuré totalement opérationnel grâce à la flexibilité et à l'engagement de ses collaborateurs.

SCK CEN - Highlights - Corona (2021)

Le coronavirus a inopinément mis notre planète en pause, mais n'a, heureusement, pas interrompu la production de radio-isotopes médicaux. Étant l'un des leaders mondiaux dans cette production, le SCK CEN a continué à fonctionner à plein régime. Rester opérationnel exige une politique stricte de lutte contre le coronavirus. « Nous avons dû repenser et restructurer notre organisation en un claquement de doigts », a déclaré Kathleen Overmeer, directrice des services généraux et de l'administration. Elle revient sur la pandémie, son impact et la résilience dont nous avons fait preuve pour en sortir ensemble.

SCK CEN - Jaarverslag Highlights (2021)

Le mercredi 12 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement déclaré que l'épidémie du virus SARS-CoV-2 était une pandémie. Afin de limiter la propagation du coronavirus, les contacts ont dû être restreints de manière préventive. De nombreuses entreprises ont totalement été mises à l'arrêt, mais pas le SCK CEN. Le centre de recherche a continué de fonctionner à plein régime - dans le respect de nombreuses mesures COVID-19.

Kathleen Overmeer : « La production de radio-isotopes médicaux ne pouvait en aucun cas être arrêtée. Les patients atteints de cancer en ont besoin pour leur diagnostic ou leur traitement. Et le gouvernement fédéral l'a également reconnu, en désignant la production de radio-isotopes médicaux et les autres activités des secteurs nucléaire et radiologique comme des services essentiels. »

Cette reconnaissance du gouvernement fédéral a-t-elle été une surprise ?

Kathleen Overmeer : « Non, la vie des gens est en jeu. Il n'existe aucune alternative disponible à notre réacteur de recherche BR2 pour la moitié de l'approvisionnement nécessaire. Nous savons que notre service est essentiel et avons tout mis en œuvre depuis le début pour pouvoir continuer à fournir ce service - dans le respect des mesures strictes de lutte contre le coronavirus. Au mois de mars, nous avons publié sur notre site Internet : ‘Vous pouvez compter sur nous’. Un an plus tard, je peux dire avec fierté que nous avons tenu cette promesse. Nous le devons à l'engagement et à la flexibilité de tous nos collaborateurs. Jour après jour, ils ont respecté sur leur lieu de travail la politique de lutte contre le coronavirus. Une politique n'est couronnée de succès que si sa mise en œuvre est réussie. »

La pandémie, en revanche, a été une surprise de taille. Comment le SCK CEN a-t-il réussi à la contenir ?

Kathleen Overmeer : « En tant qu'institution nucléaire, nous disposons de plans d'urgence pour un large éventail de scénarios d'accident, mais ceux-ci n'incluent pas de scénario pour une pandémie. Personne n'a ce scénario dans son tiroir. »

Pourtant, le SCK CEN n'a pas été inactif, je suppose ?

Kathleen Overmeer : « Non, nous avons presque immédiatement constitué une équipe de gestion de crise. Cette équipe de crise s'est réunie quotidiennement afin de suivre la situation de près. Il est important que nous protégions nos collaborateurs contre le virus, mais également que nous sortions de la crise avec autant d'opportunités que possible. Six postes ont été attribués au sein de cette équipe de crise : un pour la direction générale, un pour les services médicaux, un pour les services de sécurité, un pour le Comité pour la Prévention et la Protection au Travail, un pour les services de communication et un pour les RH. »

« Vous pouvez compter sur nous ». Nous avons tenu cette promesse.
Kathleen Overmeer

Pourquoi ces rôles ont-ils été choisis ?

Kathleen Overmeer : « Plusieurs paramètres ont été déterminés, que l'équipe de crise doit prendre en considération : notre responsabilité envers nos collaborateurs, leur bien-être, notre rôle social, la continuité de notre entreprise et notre avenir à long terme. En choisissant des rôles différents et donc des perspectives différentes, nous pouvions maintenir un équilibre. Nous avons pris le pouls sur le lieu de travail et à l'extérieur. Comment la pandémie évolue-t-elle ? Quelles décisions politiques le gouvernement fédéral prend-il ? »

Le SCK CEN pouvait-il appliquer chaque mesure gouvernementale sur le lieu de travail ? Ou personnalisation était-elle parfois nécessaire ?

Kathleen Overmeer : « La transposition concrète de la politique fédérale sur le lieu de travail nécessite un travail sur mesure - surtout pour le département RH. Songez, par exemple, au ‘congé parental Coronavirus’ ou au ‘crédit-temps Coronavirus’. Qu'est-ce que cela signifie ? Comment en faire la demande ? Pouvez-vous le combiner avec le congé parental que vous prenez déjà ? ... Notre département RH a cherché une réponse appropriée à chaque question. Et si une solution n'était pas immédiatement disponible, nos collègues des RH ont prêté une oreille attentive. Et ce dernier point est inestimable en ces temps où notre bien-être mental est mis à l'épreuve. »

SCK CEN - Highlights - Inhoudstafel

Il est indubitable que le département RH n'est pas le seul à avoir fourni un travail sur mesure.

Kathleen Overmeer : « Non, absolument pas, quelques exemples l'attestent. Quand certains produits étaient indisponibles, d'autres collègues venaient à la rescousse en cousant des masques buccaux ou en produisant du gel hydroalcoolique. Nous avons également fait preuve d'un engagement collectif au-delà de ces aspects [voir encadré]. Le service de nettoyage a augmenté la fréquence de nettoyage et a été appelé à désinfecter complètement les bureaux en cas de contamination confirmée. Les services techniques ont communiqué des mesures strictes aux entrepreneurs afin que les chantiers et les travaux puissent redémarrer dans le respect des mesures COVID-19. En un rien de temps, le service ICT a déployé un environnement numérique afin que le télétravail et la collaboration ne se heurtent pas à des obstacles technologiques. Le département financier a suivi de près l'impact budgétaire de la crise du Coronavirus. La SCK CEN Academy et notre service de formation interne sont passés aux cours en ligne. Les chambres de Lakehouse et une villa de la zone résidentielle ont été réaménagées afin que le personnel et les étudiants étrangers cohabitant dans la zone résidentielle puissent - si nécessaire - y passer leur quarantaine. Le service des achats a remué ciel et terre pour commander du matériel de protection. Nous avons donc exécuté le travail quotidien et relevé des défis supplémentaires. Je suis fière de notre personnel, car il a fait preuve de résilience et de flexibilité. »

Engagement collectif

Le centre de recherche a également mis ses connaissances et son infrastructure à la disposition de la société. « Nous avons donné des gants en latex jetables à l'hôpital de Mol, des ordinateurs à l'organisation de protection de la jeunesse Tonuso asbl à Bruxelles et notre machine qPCR à la taskforce. Grâce à la mise à disposition de cette dernière, nous avons contribué - avec d'autres acteurs du secteur - à faire passer le nombre de dépistages en Belgique de 2.000 à 10.000 par jour », explique Kathleen Overmeer. Le SCK CEN a également proposé de stériliser les masques buccaux avec du peroxyde d'hydrogène lorsque les hôpitaux étaient confrontés à des pénuries.

Le SCK CEN remplace son réseau d’eau potable et d’extinction.
Le tout nouveau réseau d’eau d’extinction facilitera la lutte contre l’incendie.

Prochain sujet

Partagez cette page